Le dieu oiseau de Aurélie Wellenstein

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Titre:  Le dieu oiseau
Edition: Scrineo
Prix: 16.90 E
Pages: 352
Résumé :

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l’île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d’orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Sa seule perspective d’avenir est de participer à la compétition de «l’homme-oiseau», afin de renverser l’équilibre des pouvoirs en place et de se venger. Qui du maître ou de l’esclave va remporter la bataille ? Quel enjeu pour les habitants de l’île ? Quel est le prix à payer pour la victoire ?


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déco chronique1Je n’avais jamais lu d’Aurélie Wellenstein avant Le dieu oiseau et je ne l’aurais peut-être jamais lu si ma copine Rêveuse Éveillée ne m’en avait pas longuement parlé. C’est sa façon d’en parler qui m’a grandement intriguée. Alors je me suis dit pourquoi pas, laissons-nous tenter !

Quelle surprise a été la découverte de ce livre, on m’avait prévenu que j’allais me retrouver face à un univers assez particulier, le mot est particulièrement dur. En effet, c’est un univers féroce parfois même bestiale où l’espoir est pratiquement inexistant, mais mon dieu que c’était captivant. Il y a une espèce de force brut dans l’écriture, dans la façon tantôt cru tantôt mesuré de raconter les choses que subit Faolan.

Faolan est un personnage que la vie et surtout le précédent banquet n’a pas épargné, il a assisté au massacre de sa famille et est devenu esclave du fil de l’homme qui a ruiné sa vie. La relation entre Faolan et Torok est dure, vicieuse et parfois très tendancieuse. Torok est un personnage sadique, dur et mesquin qui prend plaisir à faire du mal à ceux qui ne peuvent pas se défendre.

Leur relation prend une place très importante dans la vie de Faolan, elle fonctionne comme une sorte de conditionnement sur lui qui fait qu’il ne parvient pas à rester parfaitement sain, c’est un personnage profondément marqué et déséquilibré que l’on suit.

L’univers du Dieu oiseau est captivant, très sombre, mais très intéressant et j’aurais presque aimé un second tome pour en apprendre plus sur les coutumes de l’île, même si en un tome, l’auteure réussie a nous en apprendre énormément. Action, aventure, combat tout est au rendez-vous et fait de ce roman une histoire très sombres et très dur, entre « mépris » pour l’existence humaine et tentative de survie, Le dieu oiseau sait faire sortir son lecteur de sa zone de confiance.

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