Tortues à l’infini de John Green

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Titre : Tortues à l’infini
Edition : Gallimard
Prix : 21 E
Pages : 338
Résumé :

Aza, seize ans, n’avait pas l’intention de tenter de résoudre l’énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l’enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis.
Aza essaye d’être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles.
Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d’autres mystères et d’autres vérités, celles de la résilience, de l’amour et de l’amitié indéfectible.


3.5

déco chronique1J’ai acheté Tortues à l’infini sur un coup de tête et surtout par curiosité, j’avais adoré Nos étoiles contraires mais j’avais été plutôt déçu par les autres romans de l’auteure. À mon sens, Tortues à L’infini est le second meilleur roman de John Green.

Quand j’ai ouvert le livre, je ne s’avais pas trop à quoi m’attendre et je ne m’attendais sûrement pas à un roman aussi sérieux et touchant. En effet, l’auteur choisit, ici, de nous parles des TOC et de l’angoisse. Tout cela par le prisme d’Aza, une jeune fille touchant dont l’angoisse lui pourri l’existence. J’ai trouvé que le sujet était bien abordé, l’auteur n’a pas appuyé de manière exagéré sur les problèmes de son personnage principal, c’est abordé avec justesse et on le sens avec une forme de tendresse pour le personnage.

On a une petite histoire en file conducteur pour donner une intrigue, même si principalement le roman tourne autour d’Aza. Le petit côté enquête policière aurait pu être un peu mieux développé. Je trouve qu’il fait trop anecdote de bas de page, alors qu’il aurait pu être presque aussi centrale que l’histoire d’Aza. C’est vraiment dommage parce que c’est traité trop rapidement et surtout beaucoup trop vers la fin du roman.

J’ai beaucoup aimé le fait que John Green nous montre que la vie est fait de haut et de bas, mais que dans le cas d’une personne atteinte d’angoisse sévère, les chutes sont vertigineuses. Rien que pour apprendre à faire la connaissance d’Aza, je vous recommande ce roman. Il fait passer de manière très douce, un message très fort. À savoir que l’on ne peut pas toujours contrôler. Comme Aza qui ne peut pas contrôler ses angoisses alors même qu’elle en rêverait.

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