Loveless de Alice Oseman

Titre : Loveless
Edition : Harper Collins
Pages : 433

Georgia n’a jamais été amoureuse, n’a jamais embrassé qui que ce soit. Elle n’a même jamais eu de crush. Mais en tant que romantique passionnée de fan-fictions, elle est persuadée qu’elle finira par trouver SA personne.
Or lorsque Georgia entre à l’université, ses désirs de romance sèment la pagaille au sein de son groupe d’amis. La voilà embourbée dans sa propre tragi-comédie, à se demander pourquoi l’amour paraît si simple pour les autres et pas pour elle.
Asexuelle, aromantique : étiquetée d’un vocabulaire nouveau, Georgia est plus incertaine que jamais face à ses sentiments. Est-elle vraiment destinée à rester sans amour ?



J’ai longtemps repoussé ma lecture de Loveless, non pas parce qu’il ne me tentait pas mais parce qu’il me faisait peur. Je ne le cris pas sur tous les toits mais je fais partie de la communauté LGBTQIA+ et ce roman a été une lecture vraiment personnel.

Au départ, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, j’avais du mal à la comprendre. Il faut dire que mettre mon expérience est très différente de la sienne, mais j’ai fini par comprendre pourquoi elle se comportait de la sorte et finalement elle est plutôt attachante dans sa maladresse.

C’était intéressant de voir Alice Oseman s’attaquer à des personnages plus vieux, ici on suit des étudiants alors qu’habituellement ce sont des lycéens qu’elle met à l’honneur mais il est vrai que c’est sans doute plus simple de parler d’aromatisme et d’asexualité avec des personnages adultes qu’avec des lycées, même si elle a toujours très bien représenté les personnages de la communauté LGBTQIA+ peut importe le contexte dans lequel elle le fait.

On ne suit pas seulement Georgia dans ce récit, même si c’est elle la voix principale du roman, on suit aussi ses amis du lycée, ceux qu’elle se fait à la fac. L’autrice soulève aussi un problème très intéressant, celui de se sentir intégré socialement, à quel point c’est difficile de se faire des relations et des amis quand notre vie change, quand on n’est pas à l’aise avec soi-même.

Cette lecture a été une claque et honnêtement, alors que j’écris mon avis, j’hésite encore à le poster parce que c’est une lecture tellement personnel que je crains de trop me dévoiler, je parle rarement de ma vie privée sur le blog et cette chronique dévoile des choses sur moi. Néanmoins c’est un excellent roman et je trouve ça important de t’en parler.

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