
Titre : Vers les étoiles
Edition : Le livre de poche
Pages : 704
Installés sur la planète Détritus depuis des décennies, les derniers survivants de l’espèce humaine tentent de résister aux attaques répétées des Krell, un mystérieux peuple extraterrestre. Dans ce monde rythmé par les batailles spatiales, les pilotes sont vénérés comme des héros et font frissonner les nouvelles générations prêtes à en découdre. Parmi eux, Spensa rêve depuis l’enfance de piloter son propre vaisseau et de prouver son courage.
Car elle est la fille d’un lâche. Son père, l’un des meilleurs pilotes de la Force de Défense Rebelle, a été exécuté lors de la bataille d’Alta après avoir déserté le combat, et cet héritage pourrait bien coûter à Spensa sa place au sein de l’école de pilotage.Plus que jamais déterminée à voler, elle redouble d’effort pour trouver sa place au sein d’une escouade de pilotes et convaincre sa hiérarchie que la lâcheté n’est pas héréditaire. Sa découverte accidentelle d’un vaisseau depuis longtemps oublié pourrait bien changer la donne…
J’ai découvert Brandon Sanderson avec la fantasy, dans sa série Fils-de-brume, du coup j’étais très curieuse de le lire dans de la SF, d’autant plus curieuse que l’on m’avait dit que c’était dans le genre d’Illumina et Aurora Squad, deux séries de SF que j’adore. Je suis tombée de très haut, et je vais t’expliquer pourquoi.
Déjà, je pense qu’il est bon de préciser que Skyward est un one-shot en VO et qu’il a été découpé pour la VF, en même temps avec une première partie de plus de 700 pages on comprends aisément pourquoi. Le truc, c’est que cette première partie du roman est très lente, il se passe peu de choses et le gros de l’action est centré sur les 150 dernières pages peut-être.
J’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire, déjà parce que j’avais l’impression de lire un mélange hasardeux des deux sagas que je t’ai cité plus haut. En soit, ce n’est pas mauvais, mais le traitement est trop lent, autant ça me va bien en fantasy autant le trouve que ça n’a aucun charme en SF. Je ne dis pas qu’il aurait fallut des trucs de fou au bout de 50 pages, mais quand même, 500 ou 600 pages pour qu’il se passe vraiment quelque chose, c’est un peu gros.
J’ai eu du mal a accroché avec l’héroïne, je l’ai trouvé too much, même si l’auteur nous fait rapidement comprendre que c’est une façade et surtout un moyen de se protéger de l’ostracisme qu’elle subit, ce que j’ai trouvé très intéressant par contre, c’est les moments ou elle cherche par dessus tout à savoir la vérité sur la prétendu trahison de son père, si il y a une chose que j’ai bien aimé chez Spensa c’est sa fidélité. Sa relation avec son meilleur ami est pas mal du tout non plus, mais au-delà de ça, elle peut être très puéril et franchement mesquine.
La fin était vraiment très intéressante, les dernières pages m’ont données envie de découvrir la seconde partie de l’histoire alors que ce n’était vraiment pas gagné au départ, mais il faut reconnaitre que les histoires de Brandon Sanderson sont toujours aussi fluide.
Je l’ai beaucoup aimé ce roman, mais c’était mon premier de l’auteur et n’ai donc pas de point de comparaison…
Je suis d’accord avec toi sur la fin qui donne vraiment envie de poursuivre l’aventure !
Par contre, on est bien dans une série, ou a minima une duologie, puisqu’une suite a déjà été publiée : Starsight.
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Ça devait être un one shot au départ 🤔
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Je ne savais pas, peut-être que l’auteur a été dépassé par sa propre histoire 🙂
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Sûrement 😂
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Le découpage français, ça fait pas de mal parfois !
J’aimerais tellement retourner vers Sanderson mais je ne sais jamais vers quel livre me tourner, il y en a tellement qui me font envie. J’ai tellement aimé Fils-des-Brumes 😍
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