Vampyria, tome 1 : La cour des ténèbres de Victor Dixen

Titre : La cour des ténèbres
Édition : Collection R
Pages : 491

EN L’AN DE GRÂCE 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

TROIS SIÈCLES PLUS TARD, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?

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J’avoue que j’étais très curieuse de revoir Victor Dixen dans de la fantasy, j’avais beaucoup aimé le premier tome d’Animal et je voulais le voir revenir à ce genre d’imaginaire. Sans être une réelle déception le premier tome de Vampyria à quelques défauts mais d’abord on va aborder les bons points du romans.

La première chose que j’ai aimé dans ce récit, c’est l’univers, forcément les vampires j’adore, mais si en plus tu me rajoutes Versailles, je suis aux anges. Le partie pris du roman est vraiment intéressant, écrire un roman sur des vampires en se basant sur le fait qu’ils ont pris le contrôle du monde, ça a déjà été fait mais pas de cette manière, pas en partant du principe que la prise de pouvoir s’est fait à l’époque de Louis XIV et surtout que l’évolution socio-économique du monde a été gelée. Cet aspect du récit est vraiment cool, mais pas assez développé pour moi, j’espère que le second tome corrigera ce petit défaut.

Autre truc vraiment cool, c’est l’ambiance, c’est glauque à souhait, les vampires sont loin de l’image romantique qu’on se fait d’eux, même s’ils aiment l’entretenir d’une certaine manière dans ce récit. Ils sont sanguinaires et pour la plupart vraiment dénué de scrupules, les humains sont ramenés au rang de bétails. Mais derrière le faste de Versailles la révolte gronde. Je pense que l’ambiance est vraiment le point fort du roman.

Maintenant, on passe à ce qui m’a un peu moins plus dans cette histoire, tout partait bien. Au démarre à fond, pleins d’actions et puis paf des longueurs au milieu du livre, ça m’a passé dans mon rythme de lecture et c’est vraiment dommage que toute la seconde partie du roman soit aussi laborieuse, heureusement la dernière partie de l’histoire rattrape le tout et la fin promet un tome suivant vraiment palpitant.

Le second point négatif pour moi, c’est l’héroïne. Au début, on était bien partie mais on se rend vite compte qu’elle est un peu insupportable, elle fait des boulettes comme pas permis et tombe dans des pièges gros comme des maisons, il y a aussi sa manière de s’attacher extrêmement vite qui m’a gênée, notamment avec un certain personnage, je n’en dirais pas plus de ce côté là pour ne pas te spoiler.

C’est un livre sympathique qui ouvre une série qui peut vraiment être intéressante, mais vraiment j’attends le second tome de la saga avant de me prononcer totalement.