Pourquoi pas nous ? de Becky Albertalli et Adam Silvera

Titre : Pourquoi pas nous ?
Editeur : Hachette
Pages : 375

Arthur est à New York pour l’été, en attendant de savoir s’il va être reçu à Yale. Lorsqu’il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c’est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin. De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n’est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne parviennent à oublier cette première rencontre. Au fil des rendez-vous, les deux garçons se rapprochent, jusqu’à ce qu’Arthur découvre que Ben, toujours ami avec Hudson, préfère se confier à son ex-petit copain. Arthur est dévasté. Il est persuadé que son amour est à sens unique. Il leur faudra le soutien de leurs amis pour dépasser les malentendus afin de mieux se retrouver.

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J’adore Becky Albertalli, et j’ai beaucoup aimé Et ils meurent tous les deux à la fin d’Adam Silvera, alors j’étais curieuse de lire un roman écrit avec leurs quatre mains. Pourtant, je ne te cache pas que j’ai eu une petite déception. 

Je t’explique pourquoi j’ai l’impression que le roman à tourner en rond pour pas-grand-chose, ils se passent pleins de choses entre nos personnages, et au final on en revient au tout début. Du coup, cela m’a donné l’impression de perdre mon temps alors que j’ai bien accroché avec les personnages, je les trouve adorables et mignons, pleins de petits défauts qui en font des personnages très humains. 

Pourtant, il y a un truc qui manque, en plus de cet effet tourne en rond, il m’a vraiment manqué quelque chose avec cette histoire. Je pense que j’avais trop d’attente avec cette histoire. Je me suis fait une montagne de cette histoire parce que ce sont des auteurs que j’aime bien qu’ils l’ont écrit et pourtant, je ne l’ai pas aimé plus que cela. Et pourtant, je voulais tellement l’aimer. Alors, je suis déçue d’être déçue et c’est bête. 

Les personnages sont bons, les situations le sont aussi, au final, la seule chose qui à mon sens n’est pas bonne, c’est la fin. Parce que j’ai l’impression qu’elle ne colle pas avec l’histoire que j’ai lu juste avant. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe et les auteurs choisissent un épilogue pour essayer de la justifier. Parce que franchement, ce n’est pas une fin qu’on souhaite voir dans un roman comme celui-ci. Je ne dis pas, les auteurs font leurs choix, mais je m’attendais vraiment à une fin d’un autre genre.