Titre: La théorie de l’iceberg
Editeur: Gallimard
Pages: 218
Résumé:
Noé, 15 ans, vit sur la côte atlantique. Suite à un accident de surf, il est atteint de phobie et de bégaiement. L’organisation d’un concours de nouvelles change le cours de son existence.
La théorie de l’iceberg est un très bon roman pour finir l’été, alors pourquoi vous en parlez en plein automne ? Parce que je suis très en retard sur mes chroniques et lectures.
C’est une lecture douce amer qui marque bien la fin de l’été, on ressent une forte nostalgie dans ce texte, en même temps qu’un renouveau qui se marque dans le personnage de Noé. Suite à un accident, le jeune homme doit apprendre à se reconstruire et à composer avec son traumatisme.
Autre que la guérison de Noé, ce roman aborde aussi le passage à l’âge adulte, ce moment charnier plein d’inconnu, on découvre un jeune homme qui peine à trouver sa voie et qui va trouver dans l’écriture son chemin. J’ai beaucoup aimé le côté initiatique du roman et son côté cathartique, pour Noé l’écriture lui permet de respirer à nouveau, de s’exprimer quand les mots lui manque.
On y découvre aussi une histoire d’amour, aussi belle et douce qu’éphémère, un amour d’été, mais un amour fort. Le roman brasse pas mal de sujet, et je trouve dommage qu’il soit aussi court parce que, pour le coup, cela donne un effet de survoler au roman alors qu’il aurait pu être tellement plus profond.
En bref, ce fut une lecture plutôt sympathique, mais pas transcende pour autant, je serais curieuse de lire d’autre roman de cet auteur.