Les Ferrailleurs tome 1 , Le Château (Edward Carey)

Couverture Les Ferrailleurs, tome 1 : Le Château

Titre : Le château

Edition : Grasset

Prix : 22 E

Pages : 453

Notes : 15/20

Résumé :

Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…

C’est ma copinette Rêveuse Éveillée qui m’a parlé à plusieurs reprises de ce livre, il est donc normal qu’au bout d’un moment, Le Château est titillé ma curiosité de lectrice. Ce premier tome aurait pu devenir un coup de cœur, mais pas mal de choses font que j’ai apprécié cette lecture, mais sans plus.

Nous suivons les aventures de Cold et Lucy dans une maison des plus chaotiques, ou chaque habitant possède un objet qu’il doit toujours garder à ses côtés. Lui est un garçon qui à l’étrange capacité d’entendre le nom des objets. Elle est une orpheline qui vient vivre dans le château. Tous les séparent et pourtant, ces deux personnages vont tisser d’étranges liens.

Alors tous se présentaient extrêmement bien avec ce lecture, j’ai dévoré les 100 premières pages et après mon enthousiasme est retombé, j’ai commencé à m’ennuyer, mais ce qui m’a convaincu de ne pas abandonner, c’est la plume de l’auteur. Elle a quelque chose de captivant, qui vous prend sans que vous puissiez vous en détacher.

J’ai eu un peu de mal avec les personnages, non pas parce qu’ils sont inintéressants, bien au contraire, mais il y en a beaucoup trop. Du coup, je me mélangeais pas mal les pinceaux, à ne plus savoir qui était qui. J’ai adoré les points de vue de Cold, c’est un personnage à la fois complètement étrange et déroutante et complètement adorable. J’ai été charmé par cette personnalité douce, presque féminine.

Niveau intrigue, j’ai vraiment mis un long moment avant de comprendre vraiment ce qui se passe dans ce livre, d’ailleurs, c’est quand l’intrigue à commencer à réellement se dévoiler que j’ai en partie décroché. J’ai eu du mal avec l’intrigue, trop complexe peut-être ? En tout cas, l’univers de cette série est là pour relever la donne. Petit plus pour les superbes illustrations réalisées par l’auteur, elles sont à la fois magnifiques et totalement flippantes.

En gros, j’ai passé un agréable moment, même s’il m’a fallu pas mal de temps pour finir ce premier tome. C’est assurément une histoire qui plaira au fan de Tim Burton, d’ailleurs ça ne m’étonnerait pas qu’un jour, il soit adapté au cinéma par ce dernier.


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