Aeternia tome 2 : l’envers du monde (Gabriel Katz)

Couverture Aeternia, tome 2 : L'envers du monde

 

Titre : L’envers du Monde

Edition : Scrineo

Prix : 20 E

Résumé :

C’est l’heure du duel décisif entre les deux camps qui s’entre déchirent pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s’affronter sur le sable de l’arène, un combat qui peut faire basculer le destin d’un peuple entier. Mais quelques heures à peine avant le coup de gong, le culte du Prophète a perdu son champion. Qui affrontera le Corbeau, redoutable gladiateur du Temple ?

Déchirée par les luttes de pouvoir, la plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte millénaire de la Grand déesse, menacé par celui d’Ochin qui se répand comme un raz-de-marée, n’a plus qu’un recours : la violence. Entre complots, combats et trahisons, chacun lutte pour sauver sa place et parfois sa vie…

Avant de lire du Gabriel Katz, je pensais que l’auteur le plus sadique ( auteur français) était Victor Dixen. C’était avant Aeternia, ce diptyque est juste incroyable, palpitant, addictif. J’ai tout simplement adoré ma lecture, bien que le second tome soit un peu moins bon que le premier.

Le tome deux reprend peut de temps après la fin du tome 1, juste avant le combat entre le champion du culte d’Ochin et celui de la Déesse, Le personnage principal n’est plus le même et l’histoire s’accélère.

J’ai été assez déroutée par le changement de personnage principal, non pas que je n’apprécie pas le Danseur, mais je m’étais beaucoup attachée à Leth Marek. J’ai fini par m’y habituer et je dois admettre que Desmeon est un personnage très intéressant, c’est un personnage que l’on pense simple et qui se révèle être en réalité plutôt complexe.

Je trouvais l’intrigue du tome un déjà bien étoffée et intéressante, mais dans le tome deux tout se complexifie et ce que l’on pensait avoir compris dans le premier livre s’avère souvent erroné. Gabriel Katz a insufflé un suspens et une tension incroyable dans les pages d’Aeternia, on ne sait jamais à quoi s’attendre.

Dans L’envers du Monde, on va de révélation en révélation, les deux camps comme bons nombres de personnages on de sacrés cadavres dans le placard. Certaines de ses révélations m’on laissée sur les fesses, vraiment on ne s’y attend pas du tout. S’il y a une chose que l’on comprend vite dans Aeternia c’est que les apparences sont trompeuses mais aussi que rien n’est aussi simple que cela semble l’être. J’ai beaucoup plus été surprise par ce tome que par le premier.

J’ai trouvé que les personnages du second tome étaient un poil moins intenses et intéressants que dans le premier, c’est sans doute dû au fait que l’on n’a pas le même point de vue, Desmeon aborde les choses de manière beaucoup moins sérieuse que Leth Marek. Les choses que l’on apprend dans se tome font que bons nombres que personnages que j’appréciait deviennent des personnages réellement cruels et manipulateurs.

Gabriel Katz est le roi des fins que l’on attend mais alors pas du tout, la fin du tome deux m’a encore plus choquée que celle du premier tome, vraiment je ne savais plus quoi faire une fois la dernière page ouverte ! La fin de L’envers du Monde est tellement ouverte que l’on s’attends presque à un troisième tome.

J’ai vraiment apprécié ma lecture, même si encore quelques unes des questions que je me posais sur les romans restent sans réponse. Aeternia est un oeuvre intense et addictive, il est difficile de la terminer et de la laisser partir. Mais ces deux romans m’ont vraiment donnés très envie de lire d’autre livre de Gabriel Katz, mais c’est aussi grâce a Aeternia que maintenant je prends plaisir à plonger dans de la fantasy. Je vous recommande grandement cette lecture très dépaysante !


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