Chronique par Olivia
Titre : La malédiction de boucle d’or
Edition : Gallimard, jeunesse
Prix : 18.50
Résumé :
Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les soeurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu’elle s’enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.
OH MON DIEU ! Cela résume plutôt bien mon état à la fin du roman. Le premier tome d’Animale est juste fabuleux, un pépite, un diamant brute dans lequel Victor Dixen nous montre encore une fois l’étendue de son talent.
J’ai adoré ma lecture, un vrai coup de cœur, une réécriture de conte qui pour moi est tout bonnement parfaite. Un travail extraordinaire pour la mythologie que nous offre l’auteur dans ce roman. Je cherche encore mes mots pour vous dire à quel point je suis tombée amoureuse de ce roman.
Des personnages haut en couleur et profondément intéressant, j’ai vraiment aimé Blonde, elle est tout bonnement fantastique. C’est vraiment un personnage intense, que l’on prend plaisir à suivre. Son histoire est d’une tristesse, j’ai eu les larmes aux yeux.
Gaspard, que dire de lui ? A part que le monde manque cruellement de personnage comme dans son genre. C’est un personnage doux et qui se soucie réellement des autres mais surtout de Blonde.
J’ai juste adoré la façon dont Victor Dixen a remanié le conte des Trois ours, c’est fait avec une originalité incroyable et très cohérent. Vraiment, je ne sais pas trop quoi dire à part que ce roman est fabuleux et que j’ai eu un réel coup de cœur pour lui.
La plume de l’auteur est fluide à tel point que l’on ne voit pas les pages défiler. Les récits enchâssés dans la narration principal sont tout aussi intéressant que le récit de Blonde, j’aurais adoré connaitre chaque instant de la vie de Sven et de Gabrielle
Je me demande comment j’ai pu passer aussi longtemps à côté de ce fabuleux et extraordinaire roman. J’avais beaucoup apprécié Phobos mais clairement Animale est pour le moment ma série favorite de cet auteur. Et je peux même dire que Victor Dixen est rentré avec Animale dans le club très sélecte de mes auteurs préférés.
Je n’ai qu’un conseil a vous donner ( et je pense notamment à Mirrocle Word en disant cela), foncez et lisez cette sublime réécriture de conte, vous ne serrez pas déçu et si vous n’aimez pas les contes, cela risque de changer votre vision des choses.
Mais si comme moi, vous aimez les contes, alors Animale vous les fera aimer encore plus. Car à mon sens, il fait parti de ces romans qu’on ne peut et qu’on ne veut oublier.
Je suis désolée si ma chronique vous semble brouillonne mais j’ai du mal à mettre des mots sur l’effet que m’a fait ce livre. Je l’ai juste trouver parfait, sans longueurs, aucune. Un pur moment de plaisir, sous ma couverture avec une grande tasse de thé.